Introduction: The characteristics, complications, and postoperative analgesic needs of patients with a recent or active history of recreational cannabis use have not been explored explicitly in plastic surgery. In this study, the characteristics, complications, and postoperative analgesic needs within a population of breast reduction patients who use and do not use recreational cannabis were compared. Methods: A retrospective cohort study was carried out on patients who underwent breast reduction between 2019 and 2023. Demographics, comorbidities, recreational cannabis use, postoperative opioid use, and postoperative complications were collected. Patients with a recent history (<1 month since last cannabis use) or current cannabis use were then compared to patients with no history of cannabis use. Results: In total, 340 patients were included, 88 (26%) patients had a history of cannabis use and 252 (74%) did not. Patients in the cannabis-using group were significantly younger than in the non-cannabis-using group (28 years vs 40 years, P < .01), and significantly more patients in the non-cannabis group had hypertension (20% vs 6% P < .01). More patients in the cannabis-using group had hematomas (5% vs 1%, P = .041) and fewer had t-point breakdown (4% vs 0%, P = .046), but these figures lost statistical significance on multiple logistic regression analysis after controlling for possible confounding factors including demographics and comorbidities (P > .05). There were no significant differences in proportions of opioid use or by doses of opioids, even when converted to oral morphine equivalents (P > .05). Conclusion: The analgesic needs, postoperative pain levels, and complications between cannabis-using and non-cannabis-using cohorts were similar. Counseling on substance use preoperatively should still be encouraged, especially in younger patients seeking reduction mammaplasty.
Introduction: Les caractéristiques, les complications et les besoins analgésiques postopératoires des patientes qui ont récemment utilisé ou qui utilisent encore du cannabis n'ont pas fait l'objet d'explorations explicites en chirurgie plastique. Dans la présente étude, les auteurs ont comparé les caractéristiques, les complications et les besoins analgésiques postopératoires d'une population de patientes ayant subi une réduction mammaire qui utilisaient ou non du cannabis à des fins récréatives. Méthodologie: Les chercheurs ont effectué une étude de cohorte rétrospective auprès de patientes qui ont subi une réduction mammaire entre 2019 et 2023. Ils ont examiné leurs caractéristiques démographiques, leurs affections connexes, leur utilisation de cannabis à des fins récréatives, leur utilisation d'opioïdes en période postopératoire et leurs complications postopératoires. Ils ont ensuite comparé les patientes ayant une récente histoire d'utilisation de cannabis ou ayant utilisé récemment du cannabis (moins d'un mois depuis la dernière fois) ou qui en utilisaient encore à des patientes qui n'en prenaient pas. Résultats: Au total, 340 patientes ont participé, dont 88 (26 %) avaient des antécédents d'utilisation de cannabis et 252 (74 %) n'en avaient pas. Les patientes du groupe qui utilisaient du cannabis étaient beaucoup plus jeunes que celles qui n'en utilisaient pas (28 ans par rapport à 40, p<0,01), et beaucoup plus de patientes n'utilisant pas de cannabis faisaient de l'hypertension (20 % par rapport à 6 % p<0,01). Plus de patientes prenant du cannabis avaient des hématomes (5 % par rapport à 1 %, p=0,041) et un moins grand nombre, une dégradation de leur cicatrice en ancre de marin (4 % par rapport à 0 %, p=0,046), mais ces pourcentages ont perdu leur signification statistique lors de l'analyse de régression logistique multiple compte tenu des éventuels facteurs confusionnels, y compris les caractéristiques démographiques et les affections connexes (p>0,05). Il n'y avait pas de différences significatives quant aux proportions d'utilisation ou aux doses d'opioïdes, même après conversion en équivalents de morphine par voie orale (p>0,05). Conclusion: Les besoins analgésiques, les taux de douleur postopératoire et les complications étaient semblables entre les cohortes prenant du cannabis et celles n'en prenant pas. Il faudrait continuer de donner des conseils sur l'utilisation de substances psychoactives avant l'opération, particulièrement aux patientes plus jeunes qui souhaitent subir une réduction mammaire.
Keywords: analgesics; breast; cannabis; mammaplasty; marijuana; opioid; pain.
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