Friendlessness and loneliness: Cultural frames for making sense of disconnection

Can Rev Sociol. 2024 Sep 4. doi: 10.1111/cars.12484. Online ahead of print.

Abstract

This article is based on 21 interviews in an Atlantic Canadian city with people who identified as having few or no friends. With all the talk of a modern loneliness epidemic, we might easily assume friendless people are lonely, yet here we take an interpretive approach to analyze how they alternately claim to experience and not experience loneliness. We argue that claims to loneliness or its absence are never merely personal stories or problems of individual health or wellbeing, but are shaped by larger cultural resources and meanings. We found that friendless people both lament and celebrate their disconnection, a duality that we theorize through competing views of the modern self as both autonomous/self-reliant and fundamentally in need of connection and community. We show how our interviewees struggle to find meaning in their disconnection and self-respect in a society where being friendless is open to stigma or pity.

Cet article est basé sur vingt‐et‐un entretiens menés dans une ville du Canada atlantique avec des personnes qui ont indiqué avoir peu ou pas d'amis. Avec tous les discours sur l'épidémie moderne de solitude, nous pourrions facilement supposer que les personnes sans amis sont seules. Pourtant, nous adoptons ici une approche interprétative pour analyser la manière dont elles affirment alternativement faire l'expérience de la solitude et ne pas en faire l'expérience. Nous soutenons que les affirmations sur la solitude ou son absence ne sont jamais simplement des histoires personnelles ou des problèmes de santé ou de bien‐être individuels, mais qu'elles sont façonnées par des ressources et des significations culturelles plus larges. Nous avons découvert que les personnes sans amis peuvent à la fois se lamenter et célébrer leur déconnexion, une dualité que nous théorisons à travers des visions concurrentes du soi moderne comme à la fois autonome/ indépendant et fondamentalement en besoin de connexion et de communauté. Nous montrons comment les personnes interrogées s'efforcent de trouver un sens à leur déconnexion et à leur estime de soi dans une société où le fait de ne pas avoir d'amis peut susciter la stigmatisation ou la pitié.