The Global Burden of Animal Diseases (GBADs) programme's key objective â€" to provide a systematic approach to determine the burden of animal disease â€" is as relevant to aquatic as to terrestrial animal production systems. However, to date GBADs methods have mainly been applied to terrestrial animal production systems. The challenges in applying GBADs methods, notably the Animal Health Loss Envelope (AHLE), vary considerably by production system. The authors demonstrate how the AHLE can be calculated for rainbow trout production in England and Wales and acknowledge that its application to other systems (e.g. hatchery production, polyculture and no-feed mollusc production) is more complex. For example, in small scale tropical fish production the impact of suboptimal nutrition on production would need to be addressed. Recirculating aquaculture systems have inherent high levels of biosecurity and disease control, and thus low levels of disease. Removing the capital and running costs associated with biosecurity fundamentally changes the system and invalidates the AHLE calculation. Lack of data from many systems, notably small-scale tropical finfish farming, means that expert opinion will be needed to support the application of GBADs methods. While calculation of the AHLE is the focus of this article, it should be noted that attribution to causes and value chain modelling are needed to generate data on the wider societal impact of aquatic animal diseases (and possible interventions), which governments require to support decision-making about resource allocation.
Les principaux objectifs du programme " Impact mondial des maladies animales " (GBADs) visent à fournir une méthode systématique pour déterminer l'impact des maladies animales et sont pertinents aussi bien pour les systèmes de production d'animaux terrestres que pour les systèmes aquacoles. Néanmoins, à ce jour, les méthodes du GBADs ont surtout été appliquées aux systèmes de production d'animaux terrestres. Les difficultés d'application des méthodes du GBADs, en particulier le calcul de l'enveloppe des pertes sanitaires animales varient considérablement d'un système de production à l'autre. Les auteurs décrivent la méthode appliquée pour calculer l'enveloppe des pertes sanitaires animales dans les élevages de truites arc-en-ciel en Angleterre et au pays de Galles, méthode dont ils reconnaissent que l'application à d'autres systèmes (par exemple la production en écloserie, la polyculture et la production de mollusques sans intrants de fourrage) est plus complexe. Par exemple, dans la production de poissons tropicaux à petite échelle, l'impact d'une nutrition sous-optimale sur la production devrait être pris en compte. Les systèmes de recirculation fermée en aquaculture garantissent intrinsèquement des niveaux élevés de biosécurité et de contrôle sanitaire qui se traduisent par un niveau faible de maladies. La suppression des coûts d'investissement et de fonctionnement associés à la biosécurité modifie fondamentalement le système et invalide le calcul de l'enveloppe des pertes sanitaires animales. Compte tenu de l'absence de données disponibles concernant un grand nombre de systèmes, notamment les petits élevages de poissons tropicaux, il faudra recourir aux avis d'experts pour étayer l'application des méthodes du GBADs. Si l'article aborde essentiellement le calcul de l'enveloppe des pertes sanitaires animales, les auteurs signalent l'importance de rechercher les causes et de modéliser les chaînes de valeur afin de générer des données représentatives de l'impact sociétal au sens large des maladies affectant les animaux aquatiques (ainsi que des interventions envisageables), outils indispensables pour étayer les décisions gouvernementales concernant les ressources à allouer.
El objetivo principal del programa sobre el Impacto Global de las Enfermedades Animales (GBADs), a saber, proporcionar un enfoque sistemático para determinar el impacto de dichas enfermedades, es tan pertinente para los sistemas de producción de animales acuáticos como terrestres. Sin embargo, hasta la fecha, los métodos del GBADs se han aplicado principalmente a los sistemas de producción de animales terrestres. Las dificultades que plantea la aplicación de los métodos del GBADs, en particular la cartera de pérdidas en sanidad animal, varían considerablemente según el sistema de producción. Los autores demuestran cómo puede calcularse la cartera de pérdidas en sanidad animal para la producción de trucha arco iris en Inglaterra y Gales y reconocen que su aplicación en otros sistemas (por ejemplo, la producción en viveros, el policultivo y la producción de moluscos sin insumos alimentarios) es más compleja. Por ejemplo, en la producción de peces tropicales a pequeña escala habría que abordar el impacto de una nutrición subóptima en la producción. Los sistemas de recirculación en acuicultura conllevan altos niveles de bioseguridad y control de enfermedades y, por lo tanto, bajos niveles de enfermedad. Si se eliminan los costos de capital y de explotación asociados a la bioseguridad, el sistema cambia radicalmente e invalida el cálculo de la cartera de pérdidas en sanidad animal. La falta de datos de muchos sistemas, especialmente de la cría de peces tropicales a pequeña escala, implica que se necesitará la opinión de expertos para apoyar la aplicación de los métodos del GBADs. Aunque el presente artículo se centra en el cálculo de la cartera de pérdidas en sanidad animal, cabe señalar que la determinación de las causas y la modelización de la cadena de valor son necesarias para generar datos sobre el impacto social más amplio de las enfermedades de los animales acuáticos (y las posibles intervenciones), que los gobiernos necesitan para respaldar la toma de decisiones sobre la asignación de recursos.
Keywords: Animal health; Animal health loss enveloppe; Aquaculture; Disease burden; Economics; Global Burden of Animal Diseases (GBADs); Shrimp; Trout.