Multiparametric toxicology research is mainly based on immunochromatography [IC] and chromatography methods. A new automated method using an immunoenzymatic (IE) assay based on a biochip array technology combines short turning around time and analytical performances close to chromatography in terms of positivity cut-off. The aim of our study was to compare IE versus IC and chromatography methods using urines samples from clinical cases. Seventy-two samples were analyzed by IC (amphetamines, opiates, benzodiazepines, THC, methadone, cocaine), IE and chromatography (previous classes plus opioids and cathinone). Immunochromatography results were read by at least 7 operators to assess reading subjectivity. Immunoenzymatic, IC, and chromatrography results were compared with each other. Chromatographic quantification was analyzed to understand discrepancies. Significant discrepancies (29-64%) were observed between IC and IE for most of the drug families investigated except for benzodiazepines, methadone and opiates. These discrepancies were not identified between IE and chromatography, except for some substances (28% to 67% discrepancies for buprenorphine, tramadol and oxycodone, 100% for cathinone). In contrast to IC, the performance of IE approached those of chromatography, except for some substances for which cross-reactions must be investigated. Reading discrepancies were frequent with IC (33% of samples) and made robust result output challenging. In conclusion, the Multistat® is an interesting method for first-line toxicological screening for laboratories without chromatography method.
La recherche des toxiques multiparamétrique repose principalement sur des méthodes immunochromatographie [IC] et de chromatographie (CL). Une nouvelle méthode automatisée immunoenzymatique (IE) (Multistat®) en biopuce, combine un rendu de résultats rapide et des performances analytiques, en termes de seuils de positivité, proche de la CL. L’objectif de notre étude a été de comparer l’IE à des méthodes d’IC et de CL sur des échantillons hospitaliers. Soixante-douze échantillons ont été analysés par IC (amphétamines, opiacés, benzodiazépines, THC, méthadone, cocaïne), IE et CL (classes précédentes plus opioïdes et dérivés de la cathinone). Les résultats d’IC étaient lus par au moins 7 personnes pour évaluer la subjectivité des lectures. Les résultats d’IE, d’IC et de CL étaient comparés entre eux. La quantification en CL était exploitée pour expliquer les discordances. Une forte proportion de discordances (de 29 à 64 %) était observée entre IC et IE sur la plupart des toxiques explorées sauf pour les benzodiazépines, la méthadone et les opiacés. Ces discordances n’étaient pas retrouvées entre IE et CL, hormis pour certaines substances (28 % à 67 % de divergences pour buprénorphine, tramadol et oxycodone, 100 % pour les dérivés de la cathinone). À l’inverse de l’IC, les performances de l’IE se rapprochaient de celles de la CL, sauf pour certaines substances pour lesquelles des réactions croisées doivent être recherchées. Les discordances de lecture étaient fréquentes en IC et rendent difficile un rendu de résultat robuste. En conclusion, le Multistat® est une méthode intéressante pour un criblage en première intention pour les laboratoires sans CL.
Keywords: toxicological screening; immunoenzymatic; immunochromatography; chromatography.