Background: Aboriginal people have higher prevalence rates of diabetes than non-Aboriginal people in the same geographic locations, and diabetic foot ulcer (DFU) complication rates are also presumed to be higher. The aim of this systematic review and meta-analysis was to compare DFU outcomes in Aboriginal and non-Aboriginal populations.
Methods: We searched PubMed, Embase, CINAHL and the Cochrane Library from inception to October 2018. Inclusion criteria were all types of studies comparing the outcomes of Aboriginal and non-Aboriginal patients with DFU, and studies from Canada, the United States, Australia and New Zealand. Exclusion criteria were patient age younger than 18 years, and studies in any language other than English. The primary outcome was the major amputation rate. We assessed the risk of bias using the ROBINS-I (Risk Of Bias In Non-randomized Studies - of Interventions) tool. Effect measures were reported as odds ratio (OR) with 95% confidence interval (CI).
Results: Six cohort studies with a total of 244 792 patients (2609 Aboriginal, 242 183 non-Aboriginal) with DFUs were included. The Aboriginal population was found to have a higher rate of major amputation than the non-Aboriginal population (OR 1.85, 95% CI 1.04-3.31). Four studies were deemed to have moderate risk of bias, and 2 were deemed to have serious risk of bias.
Conclusion: Our analysis of the available studies supports the conclusion that DFU outcomes, particularly the major amputation rate, are worse in Aboriginal populations than in non-Aboriginal populations in the same geographic locations. Rurality was not uniformly accounted for in all included studies, which may affect how these outcome differences are interpreted. The effect of rurality may be closely intertwined with ethnicity, resulting in worse outcomes.
Contexte: Le taux de prévalence du diabète chez les Autochtones dépasse celui chez les Allochtones des mêmes régions géographiques. On présume qu’il en va de même pour le taux de complications d’un ulcère du pied diabétique (UPD). Le but de cette revue systématique et de cette méta-analyse était de comparer les issues d’UPD dans les populations autochtones et allochtones.
Méthodes: Nous avons interrogé PubMed, Embase, CINAHL et la Bibliothèque Cochrane, de leur création jusqu’à octobre 2018. Les critères d’inclusion étaient tous les types d’études comparant les résultats de patients autochtones et allochtones atteints d’UPD, et la réalisation au Canada, aux États-Unis, en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Les patients de moins de 18 ans et les études dans une langue autre que l’anglais ont été exclus. L’issue primaire était le taux d’amputation majeure. Nous avons évalué le risque de biais à l’aide de l’outil ROBINS-I (Risk Of Bias In Non-randomized Studies – of Interventions). Les mesures de l’effet sont données sous forme de rapport de cotes (RC) avec intervalle de confiance (IC) de 95 %.
Résultats: Nous avons inclus 6 études de cohortes totalisant 244 792 patients atteints d’UPD (2609 Autochtones et 242 183 Allochtones). La population autochtone présentait un taux d’amputation majeure plus élevé que celle allochtone (RC 1,85; IC de 95 % 1,04–3,31). Le risque de biais était jugé modéré pour 4 études et important pour les 2 autres.
Conclusion: Notre analyse des études disponibles confirme l’hypothèse voulant que les issues d’UPD, en particulier le taux d’amputation majeure, soient pires chez les Autochtones que chez les Allochtones d’une même région. La prise en compte de la ruralité variait entre les études, ce qui pourrait fausser l’interprétation des disparités. Il est possible que l’incidence de la ruralité soit plus étroitement liée à l’ethnicité, causant ainsi une hausse des issues défavorables.
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