Background: Extended thromboprophylaxis after hospital discharge following cancer surgery has been shown to reduce the incidence of venous thromboembolism (VTE); however, this practice has not been universally adopted. We conducted a population-based analysis to determine the proportion of patients with symptomatic VTE diagnosed within 90 days after initial discharge following major abdominopelvic cancer surgery who might have benefited from extended thromboprophylaxis.
Methods: We used the Manitoba Cancer Registry to identify patients who underwent major abdominopelvic cancer surgery between 2004 and 2009. The proportion in whom VTE was diagnosed during the initial hospital stay was determined by accessing the Hospital Separations Abstracts. The proportion in whom VTE was diagnosed after discharge was determined by examining repeat admissions within 90 days and by accessing Drug Programs Information Network records for newly prescribed anticoagulants. Detailed tumour and treatment-specific data allowed calculation of VTE predictors.
Results: Of 6612 patients identified, 106 (1.60%) had VTE diagnosed during the initial stay and 96 (1.45%) presented with VTE after discharge. Among patients in whom VTE developed after discharge, 33.3% had a pulmonary embolus, 24% had deep vein thrombosis, and 6.3% had both. Predictors of presenting with VTE after discharge within 90 days of surgery included advanced disease, presence of other complications, increased hospital resource utilization, primary tumours of noncolorectal gastrointestinal origin and age younger than 45 years. The development of VTE was an independent predictor of decreased 5-year overall survival.
Conclusion: The cumulative incidence of VTE within 90 days of major abdominopelvic oncologic surgery was 3.01%, with about half (1.45%) having been diagnosed within 90 days after discharge.
Contexte: La thromboprophylaxie prolongée après le congé hospitalier suite à une chirurgie pour cancer a permis de réduire l’incidence de la thrombo-embolie veineuse (TEV); or, cette pratique n’a pas été universellement adoptée. Nous avons procédé à une analyse de population afin de déterminer la proportion de patients qui ont reçu un diagnostic de TEV symptomatique dans les 90 jours suivant leur congé à la suite d’une chirurgie majeure pour cancer abdomino-pelvien et qui auraient pu bénéficier d’une thromboprophylaxie prolongée.
Méthodes: Nous avons utilisé le registre du cancer du Manitoba pour recenser les patients ayant subi une chirurgie majeure pour cancer abdomino-pelvien entre 2004 et 2009. La proportion de patients chez qui une TEV a été diagnostiquée au cours du séjour hospitalier initial a été calculée à partir des sommaires d’hospitalisation préparés au congé du patient. La proportion de patients chez qui la TEV a été diagnostiquée après le congé provient de l’examen des dossiers de réadmission dans les 90 jours et du réseau provincial d’information sur les programmes de médicaments pour les anticoagulants nouvellement prescrits. L’analyse des données détaillées sur les tumeurs et les traitements a permis d’établir les prédicteurs de la TEV.
Résultants: Sur 6612 patients recensés, 106 (1,60 %) ont reçu un diagnostic de TEV durant leur séjour initial et 96 (1,45 %), après leur congé. Parmi les patients chez qui la TEV est survenue après le congé, 33,3 % ont souffert d’une embolie pulmonaire, 24 %, d’une thrombose veineuse profonde et 6,3 %, des deux. Les prédicteurs de la TEV consécutive au congé hospitalier dans les 90 jours suivant une chirurgie incluaient : maladie avancée, présence d’autres complications, utilisation accrue des ressources hospitalières, tumeur primitive d’origine gastro-intestinale non colorectale et âge < 45 ans. La TEV s’est révélée être un prédicteur indépendant d’une plus brève survie globale à 5 ans.
Conclusion: L’incidence cumulative des TEV dans les 90 jours suivant une chirurgie majeure pour cancer abdomino-pelvien a été de 3,01 %, environ la moitié des cas (1,45 %) ayant été diagnostiqués dans les 90 jours suivant le congé.