Thirteen parasite taxa were identified in the Mediterranean swordfish by morphological and genetic/molecular methods. The comparison of the identified parasite taxa and parasitic infection values observed in the Mediterranean swordfish showed statistically significant differences with respect to those reported for its Atlantic populations. A stepwise Linear Discriminant Analysis of the individual fish examined showed a separation among three groups: one including fish from the Mediterranean Sea (CTS, STS, and IOS); one consisting of fish from the Central South (CS), Eastern Tropical (ET), and Equatorial (TEQ) Atlantic; and a third comprising the fish sampled from the North-West Atlantic (NW); the CN Atlantic sample was more similar to the first group rather than to the other Atlantic ones. The nematodes Hysterothylacium petteri and Anisakis pegreffii were the species that contributed most to the characterization of the Mediterranean swordfish samples with respect to these Atlantic ones. Anisakis brevispiculata, A. physeteris, A. paggiae, Anisakis sp. 2, Hysterothylacium incurvum, Hepatoxylon trichiuri, Sphyriocephalus viridis, and their high infection levels were associated with the swordfish from the Central and the Southern Atlantic areas. Finally, H. corrugatum, A. simplex (s.s.), Rhadinorhynchus pristis, and Bolbosoma vasculosum were related to the fish from the North-West (NW) Atlantic area. These results indicate that some parasites, particularly Anisakis spp. larvae identified by genetic markers, could be used as "biological tags" and support the existence of a Mediterranean swordfish stock.
Treize taxa de parasites ont été identifiés dans les espadons de Méditerranée par des méthodes morphologiques et génétiques/moléculaires. La comparaison des taxons de parasites identifiés et des valeurs d’infections parasitaires observées dans les espadons de Méditerranée a montré des différences statistiquement significatives par rapport à ce qui a été rapporté pour les populations de l’Atlantique. Une analyse discriminante linéaire de chaque poisson examiné a montré une séparation en trois groupes : l’un qui comprend les poissons de la mer Méditerranée (CTS, STS et IOS), l’un composé de poissons des zones de l’Atlantique, zones Central Sud (CS), Tropical Est (ET) et équatoriale (TEQ), un troisième comprenant des poissons échantillonnés de l’Atlantique nord-ouest. L’échantillon Atlantique CN était plus similaire au premier groupe qu’aux autres groupes de l’Atlantique. Les nématodes Hysterothylacium petteri et Anisakis pegreffii sont les espèces qui ont le plus contribué à la caractérisation des échantillons d’espadons de la Méditerranée par rapport à ceux de l’Atlantique. Anisakis brevispiculata, A. physeteris, A. paggiae, Anisakis sp. 2, Hysterothylacium incurvum, Hepatoxylon trichiuri, Sphyriocephalus viridis, et leurs niveaux élevés d’infection étaient associés aux espadons des zones Centrale et Sud de l’Atlantique. Enfin, H. corrugatum, A. simplex (s.s.), Rhadinorhynchus pristis et Bolbosoma vasculosum étaient liés avec les poissons la région Nord-Ouest de l’Atlantique. Ces résultats indiquent que certains parasites, en particulier les larves d’Anisakis spp. identifiées par des marqueurs génétiques, pourraient être utilisés comme « marqueurs biologiques » et soutenir l’existence d’un stock d’espadon de Méditerranée.
© S. Mattiucci et al., published by EDP Sciences, 2014.