Acute exacerbations of interstitial lung disease present as clinical deteriorations, with progressive hypoxemia and parenchymal consolidation not related to infection, heart failure or thromboembolic disease. Following single lung transplantation, patients receive maintenance immunosuppression, which could mitigate the development of acute exacerbations in the native lung. A 66-year-old man with fibrotic, nonspecific interstitial pneumonitis presented with fever, hypoxemia and parenchymal consolidation limited to the native lung four years after single lung transplantation. Investigations were negative for infection, heart failure and thromboembolic disease. The patient worsened over the course of one week despite broad-spectrum antimicrobial therapy, but subsequently improved promptly with augmentation of prednisone dosed to 50 mg daily and addition of N-acetylcysteine. Hence, the patient fulfilled the criteria for a diagnosis of an acute exacerbation of pulmonary fibrosis in his native lung. Clinicians should consider acute exacerbation of parenchymal lung disease of the native lung in the differential diagnosis of progressive respiratory deterioration following single lung transplantation for pulmonary fibrosis.
Les exacerbations aiguës des maladies pulmonaires interstitielles se présentent sous forme de détériorations cliniques, accompagnées d’une hypoxémie évolutive et d’une condensation parenchymateuse non liée à une infection, à une insuffisance cardiaque ou à une maladie thromboembolique. Après la greffe d’un seul poumon, les patients reçoivent une immunosuppression d’entretien, qui pourrait atténuer l’apparition d’exacerbations aiguës du poumon natif. Un homme de 66 ans ayant une pneumonite interstitielle fibreuse non spécifique a consulté à cause de fièvre, d’hypoxémie et de condensation parenchymateuse limitée au poumon natif quatre ans après la greffe d’un seul poumon. Les examens n’ont pas révélé d’infection, d’insuffisance cardiaque et de maladie thromboembolique. L’état du patient s’est aggravé en l’espace d’une semaine malgré une antibiothérapie à large spectre, mais s’est ensuite amélioré rapidement après l’augmentation de la dose de prednisoneà 50 mg par jour et l’ajout de N-acétylcystéine. Ainsi, le patient a respecté les critères diagnostiques d’exacerbation aiguë de la fibrose pulmonaire dans le poumon natif. Les cliniciens devraient envisager une exacerbation aiguë de la maladie pulmonaire parenchymateuse du poumon natif dans le diagnostic différentiel de la détérioration respiratoire évolutive après la greffe d’un poumon en traitement d’une fibrose pulmonaire.