Surgical margin status among men with organ-confined (pT2) prostate cancer: a population-based study

Can Urol Assoc J. 2011 Jun;5(3):161-6. doi: 10.5489/cuaj.10085.

Abstract

Background: : Following prostate cancer surgery, positive surgical margin (PSM) status varies among institutions and there is evidence that high-volume surgeons and centres obtain better oncological results. However, larger studies recording PSM for radical prostatectomy (RP) are from large "centres of excellence" and not population-based. Cancer Care Ontario undertook an audit of pathology reports to determine the province-wide PSM rate for pathological stage T2 (pT2) disease prostate cancer and to assess the overall and regional-based PSM rates based on surgical volume to understand gaps in quality of care prior to undertaking quality improvement initiatives.

Methods: : Data were extracted as part of the Pathology Project Audit data output (2005, 2006). Pathology reports were submitted to Cancer Care Ontario by Ontario hospitals electronically via the Pathology Information Management System. An experienced cancer pathology coder extracted the PSM data from eligible RP cancer specimen pathology reports. Only reports that provided a pathological stage were included in the analysis. Biopsy and transurethral resection of the prostate reports were excluded. A convenience sample of 1346 reports from 2006 and 728 from 2005 were analyzed. Regression analysis was performed to assess volume-margin associations.

Results: : The median province-wide surgical PSM rate for pT2 disease was 33%, ranging 0-100% among 43 hospitals where RP volumes ranged 12-625. There was no significant correlation (p > 0.05) between volume and PSM by logistic regression with variable odds ratios (95% confidence interval [CI]) for PSM by quartile (1(st) = 1.66 [0.93-2.96]; 2(nd) = 0.97 [0.58-1.62]; 3(rd) = 1.44[0.91-2.29]) compared to the highest volume last quartile. Mean PSM rates between community and teaching hospitals were not significantly different.

Conclusions: : The province-wide PSM rate for pT2 disease prostate cancer undergoing RP is higher than those published from "centres of excellence." Results from larger volume centres were not statistically significantly better, which contradicts previously published data. Factors, such as individual surgeon, patient selection, pathological processing and interpretation, may explain the differences.

Contexte :: Après une chirurgie pour traiter un cancer de la prostate, la présence de marges chirurgicales positives (MCP) varie d’un établissement à l’autre. Des données montrent que les chirurgiens et les centres qui traitent des nombres élevés de patients obtiennent de meilleurs résultats oncologiques. Cela dit, les études de plus grande envergure ayant noté la présence de MCP après une prostatectomie radicale (PR) ont été menées dans de grands « centres d’excellence » et ne sont donc pas fondées sur la population. Action Cancer Ontario a entrepris une vérification de rapports de pathologie afin de déterminer le taux provincial de MCP pour le cancer de la prostate et les taux de MCP en fonction du nombre de chirurgies dans le but de comprendre les lacunes dans la qualité des soins avant de lancer des initiatives d’amélioration de la qualité.

Méthodologie :: Les données ont été obtenues par le Pathology Project Audit (2005, 2006). Des rapports de pathologie ont été soumis par voie électronique à Action Cancer Ontario par des hôpitaux de la province par le biais du Système de gestion d’information pathologique. Un programmeur expérimenté en pathologie cancéreuse a extrait l’information concernant les MCP des rapports de pathologie portant sur des échantillons provenant de cas admissibles de cancer de la prostate traités par PR. Seuls les rapports fournissant un stade pathologique ont été inclus dans l’analyse. Les rapports concernant les biopsies et résections transurétrales de la prostate ont été exclus. Un échantillon convenable de 1346 rapports de 2006 et 728 rapports de 2005 a été analysé. Une analyse par régression a permis d’évaluer les associations entre le nombre de cas traités et les marges chirurgicales.

Résultats :: Le taux médian de MCP pour la province pour les cas de stade pT2 était de 33 %, et se situait entre 0 et 100 % dans 43 hôpitaux où le nombre de PR se chiffrait entre 12 et 625. On n’a noté aucune corrélation significative (p > 0.05) entre le nombre d’interventions et les MCP lors d’une analyse de régression logistique tenant compte des rapports de cotes (intervalle de confiance [CI] à 95 %) pour les marges chirurgicales positives par quartile (1er = 1,6 [0,93–2,96]; 2e = 0,97 [0,58–1,62]; 3e = 1,44 [0,91–2,29]) en comparaison avec le dernier quartile pour le nombre le plus élevé. Les taux de MCP n’étaient pas significativement différents dans les hôpitaux communautaires et les hôpitaux universitaires.

Conclusions :: Le taux provincial de MCP pour les cas de cancer de la prostate de stade pT2 subissant une PR est plus élevé que les taux provenant des « centres d’excellence ». Les résultats des centres traitant des nombres plus élevés n’étaient pas significativement meilleurs sur le plan statistique, ce qui contredit les données publiées antérieurement. Des facteurs comme le chirurgien concerné, la sélection des patients, et l’analyse et l’interprétation pathologiques peuvent expliquer les différences.