Background: Randomized controlled trials report short- and medium- term outcomes following percutaneous coronary intervention (PCI), but their applicability to the general population is not known. Data regarding the long-term clinical outcomes of patients undergoing PCI are lacking.
Objective: To determine the long-term outcomes of 'all-comers' undergoing PCI at a large-volume tertiary cardiac referral centre.
Methods: A total of 12,662 consecutive patients undergoing an index procedure and entered into the University Health Network's (Toronto, Ontario) prospective registry between April 2000 and September 2007 were identified. In-hospital outcomes were assessed. Follow-up data were obtained through linkage to a provincial registry. Kaplan-Meier analysis was performed to calculate unadjusted survival rates, and Cox multiple regression analysis identified independent predictors of late mortality, major adverse cardiac events and all cardiovascular events.
Results: The population included a relatively high-risk patient cohort, with 19% older than 75 years of age, 28% with diabetes, 61% with multivessel disease and 1.3% in cardiogenic shock. Urgent procedures comprised 53% of all cases. The all-cause mortality rate at seven years follow-up was 10.6%. Repeat PCI occurred in 14.2% of patients, and coronary artery bypass grafting in 4.2%. Men showed a significant unadjusted survival advantage compared with women. Procedural characteristics such as incomplete revascularization and residual stenosis, in addition to established risk factors, were predictors of poorer long-term outcomes. Cardiogenic shock was the strongest predictor of late mortality.
Conclusion: In the present large registry of 'all-comers' for PCI, longterm major adverse cardiac event rates were low and consistent with outcomes from randomized controlled trials. These data reflect a large cohort in real-world clinical practice, and may help clinicians further characterize and better treat high-risk patients who are undergoing PCI.
HISTORIQUE :: Des essais contrôlés et randomisés font état des résultats à court et à moyen terme des interventions coronariennes percutanées (ICP), mais leur applicabilité à la population générale est inconnue. On dispose de trop peu de données sur l’issue clinique à long terme chez les patients qui subissent une ICP.
OBJECTIF :: Déterminer l’issue à long terme de l’ICP chez tous les patients qui y ont été soumis dans un grand centre de soins cardiaques tertiaires.
MÉTHODE :: En tout, on a recensé 12 662 patients consécutifs soumis à une première intervention qui ont été inscrits au registre prospectif du Réseau universitaire de santé (Toronto, Ontario) entre avril 2000 et septembre 2007. Les auteurs ont évalué l’issue perhospitalière. Ils ont obtenu des données de suivi auprès d’un registre provincial intégré. Ils ont effectué une analyse de Kaplan-Meier pour calculer les taux de survie non ajustés et l’analyse de régression multiple de Cox a permis de dégager des prédicteurs indépendants de mortalité tardive, de complications cardiaques majeures et de complications cardiovasculaires, tous types confondus.
RÉSULTATS :: La population comprenait une cohorte de patients à risque relativement élevé, dont 19 % avaient plus de 75 ans, 28 % souffraient de diabète, 61 %, de maladie plurivasculaire et 1,3 %, de choc cardiogénique. Les interventions étaient urgentes dans 53 % de tous les cas. Le taux de mortalité de toutes causes après sept ans de suivi était de 10,6 %; 14,2 % des patients ont subi une autre ICP, tandis que 4,2 % ont subi un pontage coronarien. Les hommes ont présenté un avantage significatif sur le plan de la survie non ajustée, comparativement aux femmes. Les caractéristiques des interventions, comme revascularisation incomplète et sténose résiduelle, en plus des facteurs de risque établis se sont révélées des prédicteurs d’un piètre pronostic à long terme. Le choc cardiogénique a été le plus important prédicteur de mortalité tardive.
CONCLUSIONS :: Dans ce volumineux registre de tous les patients soumis à une ICP, les taux de complications cardiaques majeures à long terme ont été faibles et ont concordé avec les résultats des essais randomisés et contrôlés. Ces données sont le reflet de la pratique clinique concrète auprès d’une importante cohorte et pourraient aider les cliniciens à caractériser davantage et à traiter plus efficacement les patients à haut risque qui doivent subir une ICP.