Background: Plasma levels of the inflammatory biomarker C-reactive protein (CRP) predict cardiovascular risk and may represent a target for treating and/or monitoring risk-reduction strategies. The effect of angiotensin-converting enzyme inhibitors on CRP levels has not been adequately studied.
Methods: A total of 264 men and women, with CRP levels of 2 mg/L or greater and no history of cardiovascular disease, were enrolled in a 12-week randomized, double-blind, placebo-controlled study. Participants were randomly assigned to receive 10 mg/day of ramipril (n=132) or placebo (n=132) for 12 weeks. The main outcome measure was the change in CRP levels from baseline to 12 weeks in the ramipril- versus placebo treated patients.
Results: The mean (+/- SD) age was 53+/-9 years (60% men). Baseline demographics were similar between the volunteers allocated to receive either placebo or ramipril. The geometric mean CRP at baseline was 3.84 mg/L (95% CI 3.62 mg/L to 4.06 mg/L). The percentage change in geometric mean CRP values over 12 weeks was --13.2% (95% CI --22.3% to --3.2% ) in the placebo group compared with --21.1% (95% CI --29.9% to --11.2%) in the ramipril group (P nonsignificant), indicating no significant reduction in the primary end point of the trial.
Conclusions: A 12-week ramipril treatment protocol for healthy middle-aged volunteers did not lower CRP levels compared with placebo. However, because of the inherent variability of CRP levels, a much larger study is required to exclude a small treatment effect.
HISTORIQUE :: Les taux de plasma des biomarqueurs inflammatoires de protéine C réactive (PCR) permettent de prédire le risque cardiovasculaire et peuvent représenter une cible pour le traitement ou la surveillance des stratégies de réduction des risques. L’effet des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine sur les taux de PCR n’ont pas fait l’objet d’études pertinentes.
MÉTHODOLOGIE :: Au total, 264 hommes et femmes, dont le taux de PCR était d’au moins 2 mg/L et qui n’avaient pas d’antécédents de maladie cardiovasculaire, ont participé à une étude à double insu, aléatoire et contrôlée contre placebo d’une durée de 12 semaines. Les participants ont été répartis au hasard entre l’administration de 10 mg/jour de ramipril (n=132) ou d’un placebo (n=132) pendant 12 semaines. La principale mesure d’issue était le changement de taux de PCR entre le début de l’étude et 12 semaines parmi les patients prenant du ramipril par rapport au placebo.
RÉSULTATS :: Les patients avaient un âge moyen (±ÉT) de 53±9 ans (60 % d’hommes). Au départ, la démographie était similaire entre les volontaires répartis entre le placebo ou le ramipril. La PCR géométrique moyenne en début d’étude était de 3,84 mg/L (95 % IC 3,63 mg/L à 4,06 mg/L). Le changement de pourcentage des valeurs moyennes géométriques de PCR en 12 semaines était de −13,2 % (95 % IC −22,3 % à −3,2 %) dans le groupe prenant un placebo par rapport à −21,1 % (95 % IC −29,9 % à −11,2 %) dans celui prenant du ramipril (P non significatif), ce qui était indicateur d’une réduction non significative du principal paramètre ultime de l’étude.
CONCLUSIONS :: Un protocole de traitement au ramipril de 12 semaines administré à des volontaires en santé d’âge mûr ne réduisait pas les taux de PCR par rapport à un placebo. Toutefois, en raison de la variabilité inhérente aux taux de PRC, il faudrait mener une étude beaucoup plus vaste pour exclure un léger effet du traitement.