Background: Recent literature suggests that lipid-lowering therapy may have an early beneficial effect among patients undergoing percutaneous coronary intervention (PCI) because the therapy decreases cardiac mortality, morbidity and possibly restenosis.
Objective: The primary objective of the present study was to determine the proportion of PCI patients receiving lipid-lowering therapy at a large, tertiary-care referral centre.
Methods: Patients undergoing a first PCI between August 2000 and August 2002 with corresponding inpatient medication information were included in the study. Patient demographics, procedural variables, and lipid-lowering and other evidence-based cardiac medication data were collected. A multiple logistical regression model was constructed to evaluate the factors associated with the use of lipid-lowering therapy.
Results: Of the 3254 cases included in the analyses, 52% were elective, 44% were urgent or salvage, and 4% were emergent. The mean patient age was 63 years, and 73% of patients were male. Over 76% of patients were receiving lipid-lowering therapy at the time of PCI. Patient use of other medications was as follows: acetylsalicylic acid in 96%, beta-blocker in 80% and angiotensin-converting enzyme inhibitor in 59%. In the multiple regression analysis, variables significantly associated with lipid-lowering therapy use included hypercholesterolemia, beta-blocker use, angiotensin-converting enzyme inhibitor use, case urgency, prior coronary artery bypass graft surgery, age and sex.
Conclusion: Lipid-lowering therapy use rates exceeded those previously reported in the literature. Women and patients undergoing elective procedures appear to be treated less often with lipid-lowering therapy. There remains an opportunity to further optimize use in this high-risk cohort at time of PCI.
HISTORIQUE: Une revue de la littérature récente indique que le traitement hypolipidémiant pourrait exercer à court terme un effet bienfaisant chez les sujets qui subissent une angioplastie coronarienne transluminale percutanée (ACTP) puisqu’il réduit la mortalité, la morbidité et le risque de resténose.
OBJECTIF: Le principal objectif de la présente étude était de déterminer quelle proportion des patients devant subir une ACTP prenaient des hypolipidémiants dans un grand centre de référence de soins tertiaires.
MÉTHODES: Les patients qui devaient subir une première ACTP entre août 2000 et août 2002 et qui répondaient aux critères pharmacologiques établis ont été inclus dans l’étude. Les caractéristiques démographiques des patients, les variables liées à l’intervention et les données sur leurs hypolipidémiants ou autres médicaments cardiaques éprouvés ont été recueillies. Un modèle de régression logistique multiple a été élaboré pour évaluer les facteurs associés à l’utilisation des hypolipidémiants.
RÉSULTATS: Parmi les 3 254 cas inclus dans les analyses, 52 % étaient électifs, 44 % étaient des interventions d’urgence ou de sauvetage et 4 % étaient émergents. L’âge moyen des patients était de 63 ans et 73 % étaient de sexe masculin. Plus de 76 % étaient sous hypolipidémiants au moment de l’intervention. L’utilisation d’autres médicaments se répartissait comme suit : acide acétylsalicylique 96 %, bêta-bloquants 80 %, et inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA) 59 %. Dans l’analyse de régression logistique, les variables significativement associées aux hypolipidémiants ont été : l’hypercholestérolémie, le recours aux bêta-bloquants, aux IECA, l’urgence des cas, les antécédents de pontages coronariens, l’âge et le sexe.
CONCLUSION: Les taux d’utilisation des hypolipidémiants sont supérieurs aux taux précédemment rapportés dans la littérature. Les femmes et les sujets soumis à des interventions non urgentes semblent moins souvent traités au moyen d’hypolipidémiants. Il y a lieu d’améliorer encore leur utilisation dans cette cohorte à haut risque au moment de l’ACTP.